Même si elle est très efficace et rapide, la recherche par drone des limites de parcelle en massif forestier dense et escarpé demande une planification et un découpage très soigné du plan de vol avec repérage des aires de décollage et d’atterrissage principales mais aussi de secours afin de palier aux imprévus. En forêt ce ne sont souvent que de petites clairières ou des zones d’abattage avec trouées dans la frondaison.
Le repérage des emplacements des bornes principales au travers de la cime des arbres est très rapide; à contrario lorsque le marquage de points intermédiaires qui permettront ultérieurement à un homme au sol (exploitant forestier, bucheron) de se repérer de proche en proche est demandé, cela peut nécessiter de nombreux « stop and go » avec le drone qui mettent à mal l’autonomie des batteries.
Il faut donc prévoir des poser/décollage en forêt tout au long du tracé afin de remplacer les batteries du drone et le télépilote devra se porter sur chaque aire en transportant tel un escargot sa petite maison sur le dos tout en suivant son drone à vue.
Il n’est pas rare que la zone soit vraiment minuscule et nécessite de louvoyer entre les branches pendant les phases de décollage/atterrissage avec posé sur le sac à dos lorsque le terrain est trop accidenté.
Et lorsque l’une des batteries vous lâche en vol, mieux vaut être bien entrainé et garder son sang froid car vous n’avez plus que quelques minutes pour trouver un emplacement et poser en sécurité.
Ce genre de « sport » n’est pas un sport de masse et n’est pas fait pour ceux qui font essentiellement des vols drone en automatique et la fonctionnalité du RTH (retour automatique vers le point de décollage) tant appréciée des télé pilotes est alors inutile …
Mais chez ALPINUM Drone on s’entraine régulièrement à la pratique de ce « sport » afin de réaliser en toute sécurité ce genre de prestation.