En montagne, le drone peut apporter une grande plus-value dans l’observation de la faune sauvage, mais à grande distance, de 100 à 600 mètres, afin de ne pas créer de stress inutile pour les animaux observés.
Avec des membres d’associations environnementales, ALPINUM Drone a procédé à des essais avec décollage à 2000m d’altitude de jour comme de nuit et observation à une distance entre 300 et 600m et une hauteur de vol au dessus du relief comprise entre 80m de jour et 50m de nuit.
Les membres de l’association ont eu un premier aperçu des performances des caméras embarquées mais également de l’impact potentiel sur la faune sauvage.
Ils ont pu procéder à des mesures de bruit généré par le drone, bruit aérodynamique des hélices essentiellement. Ce bruit est obligatoirement élevé à l’aplomb du drone du fait de la direction vers le bas du flux d’air généré par les hélices, mais s’atténue très rapidement dans le plan horizontal, ce qui ne pénalise donc pas l’observation à grande distance.
Les essais de nuit avec la caméra thermique n’ont pas pu être mené à terme du fait d’une décalibration du capteur, mais l’association a pu découvrir les contraintes de mise en oeuvre d’un drone de nuit ainsi que la pollution lumineuse intrinsèque au balisage lumineux du drone, obligatoire en vol de nuit.
D’autres essais devront être menés pour définir plus précisément les limites de mise en oeuvre, aussi bien de jour comme de nuit et selon le type de faune à observer.
